• La clameur de 95 nains fit trembler les murs. À une centaine de mètres de la, après plusieurs salles et couloirs, la Légion de la Forteresse Noire attendait, plus tellement sure de la victoire...

    Les Nains avaient investi prés de la moitié de la forteresse en moins de deux semaines, avec seulement 150 guerriers, la ou les innombrables gobelins, les féroces kobolds et même les orcs avaient échoués... La Forteresse Noire avait tenu bon. Mais cette fois-ci... la fière Légion de la Forteresse chiait dans son froc.

     

     

    Les nains marchaient, leur chef devant, brandissant l'arme de légende. Leur marche était ordonnée, les guerriers disciplinés, tous ne pensaient qu'a un objectif : atteindre la Porte de Bronze, derrière laquelle se tenait le Maitre de la Forteresse. Armanor s'arreta, conscient d'etre asser proche de la Légion de la Forteresse pour pouvoir être entendu.

    • Humains ! Je serai direct : laissez nous passer. Et vous éviterez de mourir, inutilement. Moi, Armanor l'Endurant, promet de vous laisser vivre si vous déposez les armes.

    La réponse ne se fit pas attendre. Un homme assez grand vint et s'arreta à une douzaine de mètres devant le Chef nain.

    • Je suis Théoswald, le contremaitre. Sachez que jamais, vous entendez, JAMAIS nous ne faillirons devant vous! Jamais nous ne déposerons jamais les armes devant vous. Ce serait plutôt à vous de déposer les armes. Nous sommes plus de quatre fois supérieur en nombre, mieux armés, mieux disciplinés, et plus intelligents, que vous ne le serez jamais!

    À ces mots, plusieurs soldats sans armes coururent vers les nains, en hurlant « Non, nous nous rendons! », tandis que le teint du contremaitre commençait à virer au pourpre...

    En souriant, Armanor du parler fort, au dessus des rires de ses guerriers.

    • Plus intelligents, faut voir. Ceux qui viennent de passer sont surement les plus intelligents d'entre vous : ils ont compris que vous étiez perdus. Mais pour ce qui est des amres...

    Un coup de feu retentit.

    Le contremaitre tomba à terre.

    L'auteur du tir s'excusa :

    • Jamais pu blairer les mecs qui traite les nains de cons.

    Armanor regarda le combattant, cessa de sourire, et ordonna que tous se taisent.

    • Bon. Sur ces belles paroles, allons-y. Pour les Forges de Duretrogne ! Écrasons les!

    Prés d'une centaine de nains se ruèrent en direction de l'adversaire, avec fureur et envie d'en découdre.

    Ils n'étaient encore qu'à une trentaine de mètres quand le chef humain ennemi donna l'ordre de lever les boucliers et les piques.

    Plus qu'une vingtaine de mètres, Armanor vit les piques levés et s'arreta, intimant à sa troupe de faire de même. Il ordonna alors aux mages de s'avancer.

    • Visez moi ces cons! Qu'est-ce que vous avez en réserve comme sorts offensifs?

    Le mage qui avait l'air le plus vieux, à en juger par sa barbe rousse striée de gris, prit la parole.

    • Dans cet espage clos, il faudrait une boule de feu... une grosse!

    • Et tu sais en faire, des grosses? demanda le Roi Nain.

    • Sire, j'ai plus de deux fois ton âge, et j'ai assez vécu pour pouvoir te tutoyer – Armanor acquiesça pas un « mouais... » - donc oui, je peux facilement faire un boule de feu.

    Le mage psalmodia une formule oubliée, avec une voix étrange, « Fayeur Ynn ZeHolle ! !», et de son bâton dressé vers les rangs adverses une formation gazeuse apparu. Le maitre-mage l'enflamma de sa pipe en terre cuite, et la boule de feu commença à grandir. Quand elle atteignit 3 mètres de lage, il l'envoya dans les boucliers ennemis.

    Armanor regarda le résultat : prés de 30 guerriers humains avaient été rotis, et la moitié projetés sur leurs camarades.

    • Ah ouais. Quand même. Bon, et bien...maintenant on peut foncer. EN AVANT !

    Les nains se remirent à courir, et se jetèrent dans la mélée, achevant, étripant, écrasant, hachant l'ennemi qui essayait de riposter.


    votre commentaire
  • Ouais, je sais, j'ai pas posté depuis 2 semaines, mais bon. Un exam à passer.

     

    Armanor se réveilla en sursaut. Son repos avait été de courte durée, depuis la dernière bataille, quand lui et ses compagnons avaient enfoncé les lignes ennemies, toujours au plus profond de la Forteresse Noire. L'air était lourd, encore chargé de l'odeur de la poudre, du feu, et de la sueur de ses 93 soldats qui restaient, présents sous ses ordres. Depuis 12 jours qu'ils faisaient le siege de la forteresse, beaucoup avaient péri, et encore plus du coté ennemi. Dans leurs armures, les combattants paraissaient fatigués, mais pas un ne songeait à abandonner.

    Armanor s'assit sur la table qui lui avait servi de lit provisoire.

    • Vous avez dormi, Sire?

    C'était Llanor, un de ses principaux officiers, le plus intelligent, et peut-être même le plus fidèle.

    • Pas suffisamment pour mon corps, mais suffisamment pour mon esprit. Et arrête de m'appeler Sire. On est frères, brenne! C'est pas parce que je suis roi que je dois faire appliquer le protocole à tous. Les humains le font peut-être, mais pas nous.

    • D'accord, Arma', comme tu veux. Bon. Il nous reste 89 combattants prêts à se battre, et 4 blessés qui peuvent encore tenir une arme mais pas de bouclier. Parmi les combattants, nous avons encore 4 mages, 14 fusiliers, et le reste en infanterie de corps à corps.

    • Je n'ai pas confiance en la magie. C'est un truc qui foire un peu trop souvent à mon goût. J'prefere la poudre noire. Et une bonne lame. Il marqua une pause. On a des nouvelles des lignes arrières? On devait recevoir un crache flammes...

    • Oui, on nous l'a fait parvenir il y a une heure. Par contre, l'ennemi a un démon. Et un gros, selon les visions des mages, minimum du 9ème cercle.

    • 'Chier! Manquait plus que ça! En même temps, si on a un crache flammes, ça ne sera pas un gros problème. Notre principal souci sera la porte finale, paraît qu'il y a un dragon de cuivre qui protège le seigneur...

    • C'est pourquoi j'ai pris la décision d'attaquer la salle au bout du couloir Nord-Ouest, dit Llanor avec un sourire. C'est le musée de la forteresse, avec une arme pour le moins intéressante...

    Armanor regarda son frère, étonné. Llanor fit un signe de la main, et deux guerriers amenèrent un coffre de taille imposant et l'ouvrir.

    • Oui. C'est le Brise Folie, le Marteau personnel de notre arrière grand-père, le Grand Astrator... Tu le mérite...

    • Par les Dieux... Avec une arme comme celle la, la bataille est gagnée d'avance!

    Le roi était émerveillé, souriait presque, en tenant dans ses mains la relique enchantée, l'artefact de légende.

    • Tu oublie le dragon. Et le démon. Et le fait que l'ennemi est encore trois fois plus nombreux que nous...

    • Brenne! Qu'importe. Nous l'emporterons!

    Llanor se leva, s'avança vers les soldats et commença à parler d'une voix forte :

    • Mes amis! Mes frères! Soldats! L'heure de la victoire est venue! Prenez vos haches, vos mateaux et vos épées, chargez vos fusils, ...ou révisez vos sorts, comme vous voulez -un rire moqueur parcouru l'assemblée qui s'était formée. On m'a annoncé que l'ennemi disposait d'un démon, ainsi que d'un dragon, et qu'il se pourrait bien qu'ils soient encore trois fois plus nombreux que nous! Et alors? Ce ne sont que de simples humains! Ce soir, nous gagnerons! Ce soir, nous transpercerons l'ennemi de nos lames, nous vaincrons! Pour les Dieux! Pour la liberté! Et pour Amarnor, le Roi des Nains!

     

    Brenne = merde en ancien runique.


    votre commentaire
  • Bon.

    ça fait quoi, combien de temps, maintenant, que les blogs sont apparus?  J'dirai une dizaine d'année. 20, si on compte les touts premiers blogs. Quand les blogs ont commencé à apparaitre, tout le monde en avait un. J'me souviens, j'devais être en 5eme... par la. Non, je ne suis pas si vieux!

    Bref, tout le monde en avait un. Pas moi. J'me disais "À quoi bon étaler sa vie chiante, sous forme numérique, qu'est ce qu'on va s'emmerder à lire ta vie quand tu peux nous la raconter via un e-mail?".

    Aprés, forcément, l'apparition de Facebook. La chose.  oui, je me suis inscrit, mais vers 2010... Zou! On déballe encore plus sa vie, ce qu'on fait sur le moment. Et en plus, on peut communiquer avec les autres, c'est pas génial, ça?

    Ah, mais, j'crois que ça existe déja, ça.  Avec une interface encore mieux, des controles superbes, des beaux graphismes... un genre de truc ou tu te controle totalement et ou tu gere toi même ton transit intestinal!

     

    Bref. Me suis créé un blog. Ouais, c'est dépassé. Mais, quand même, si le support sur lequel j'écris est ringard, ce sur quoi j'écris est moins ringard.

     

    Le Géant.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires